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MONACO WOMEN FORUM

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L’International Women For Women Forum s’est déroulé le lundi 22 juin 2020 à travers un webinar intitulé "Science, santé, société : l'impact global et transversal de COVID-19 ".

 

Organisé par l'International Women for Women Forum, une organisation de "femmes pour les femmes" conçue en Principauté de Monaco par la journaliste Cinzia Sgambati-Colman, qui promeut des conférences et des débats sur des questions d'actualité et qui se déroule chaque année en conjonction avec le Prix Monte-Carlo Femme de l'Année, un prix international dédié aux femmes sous le Haut Patronage de S.A.S. le Prince Albert II de Monaco et la Présidence d'Honneur de S.A.S. la Princesse Charlène de Monaco. Il a été créé pour célébrer les femmes qui, dans le monde entier, font des choses extraordinaires dans leur vie quotidienne par leurs actions professionnelles ou personnelles.

 

L'événement a été réalisé avec le soutien de Walgreens Boots Alliance, qui soutient le prix Femme de l'Année depuis sa première édition en 2012 et collabore activement à la promotion du Forum international des femmes pour les femmes.

 

Discours de bienvenue au Forum de S.A.S. le Prince Albert II de Monaco.

Avec la participation de:

S.E. Madame Evelyne Genta, Ambassadeur de Monaco au Royaume-Uni et Kazakhstan

Ornella Barra, Co-Chief Operating Officer, Walgreens Boots Alliance

Ilaria Capua, Directeur du Centre d'Excellence One Health de l’Université de Floride

Modérateur Cinzia Sgambati-Colman, journaliste et créatrice Women For Women Forum

L'intervention du Professeur Ilaria Capua a été retirée de l'enregistrement vidéo de l'événement après une période de deux semaines, conformément aux accords.

Ilaria Capua Directeur du Centre d’excellence One Health de l’Université de Floride a expliqué.

C'est le virus qui fait le virus, pas la pandémie. S'il avait été pour lui, il serait resté dans la forêt, s'il était entré dans un village chinois il y a 100 ans, il aurait pu infecter quelques centaines de personnes, puis il se serait éteint. Nous avons provoqué la pandémie parce que nous fonctionnons dans un système qui n'a pas la souplesse nécessaire pour faire face à une urgence sanitaire comme celle-ci.

Je pense que l'une des choses que nous devrions faire est de réorganiser la façon dont nous nous déplaçons. Avant la fermeture, la Chine exportait 4 millions de personnes. Covid-19 nous a montré que les épidémies ne sont plus un problème de personnes mais de systèmes. Les épidémies actuelles sont accélérées par notre système de circulation. Si elle était arrivée il y a 100 ans, il n'y aurait même pas eu de conversation à ce sujet. C'est une maladie du mouvement. Nous devons l'envisager d'un autre point de vue. Nous avons - ou plutôt, nous avions avant le confinement - des communautés de personnes qui voyagent en avion tout le temps. Cela a un impact sur notre façon d'exister et aussi sur l'environnement, auquel nous devons penser. Je me pose des questions sur l'avenir, car il est clair que le transport de

masse a contribué de manière significative à la propagation de l'infection. Et c'est aussi un problème dans la chaîne alimentaire.
Les pandémies sont des fixateurs sociaux : elles sont chargées d'énergie, même d'énergie positive. Il faut être capable de le récolter, car il n'est pas juste que les catastrophes n'apportent que de l'énergie négative. La planète respire, l'air a été purifié dans de nombreuses régions du monde, la nature est là et elle nous dit que nous devons peut-être lui rendre un peu d'espace...

Il est impossible, aujourd'hui, de prévoir s'il y aura une deuxième vague de Covid-19. Ce que l'on peut dire, c'est que, selon les études connues à ce jour, le virus n'a pas changé. Il faut donc agir avec prudence, tout en sachant qu'un éventuel retour de la pandémie peut être combattu avec des instruments beaucoup plus appropriés que ce qui s'est passé il y a quelques mois.

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